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Les poètes chinois,
ces vieux poètes chinois,
s'enivrent et lèvent les yeux,
vers les oies sauvages qui tirent
à leur suite la tristesse de l'automne.
Ou encore, contemplant
la surface de l'eau,
leur propre image mirée,
ils peignent des vers qui
parlent d'un rameau de prunier en fleurs.
Ah, ces vieux
poètes chinois qui
quintessencient l'ivresse en poésie de la vieillesse.
Zbynèk Hejda in "Valse mélancolique", Cheyne Éditeur,
Chambon-sur-Lignon, 2008, p 61 (Tradução do checo para
o francês de Erika Abrams).
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